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- Transactions immobilières

Le 13/10/2021

EU-PHO-RIQUE : tel est le marché des transactions de logements anciens en cumul sur les 12 derniers mois selon les notaires de France. Un fait qui cache quand même diverses réalités entre l’Ile-de-France (et notamment Paris) et la province. Explications.

 

+23% sur un an !

Record battu ! Malgré la crise sanitaire, les transactions immobilières se portent bien. En effet, « à fin août 2021, le volume des transactions de logement anciens en cumul sur les douze derniers mois dépasse, une fois encore, le volume record du mois précédent, avec 1 208 000 transactions, en hausse de 23% sur un an. » La note de conjoncture immobilière d’octobre 2021 des Notaires de France est très claire, le marché des transactions immobilières de logement anciens est euphorique. Pour mémoire, le précédent pic (1,123 million) date de fin mai 2021.

L’effet du « quoi qu’il en coûte » !

La raison de cette euphorie ? Une forte fluidité du marché et la mise en place d’amortisseurs économiques et sociaux (le fameux « quoi qu’il en coûte » du gouvernement) ont permis aux français de concrétiser leurs projets immobiliers.

Et si la crise sanitaire a révélé de nouveaux comportements avec des mouvements allant des grands centres urbains vers des communes de taille plus réduite – et dans certains cas jusque dans des départements limitrophes – ce n’est pas pour autant une vague de fond (lire à ce sujet notre article « Quels produits se vendent le mieux à Paris ? »). En effet, le mouvement amorcé avec la crise de la Covid-19, ne prend pas pour autant, à ce jour, la forme d’un exode massif des urbains vers les campagnes comme le soulignent les notaires.


De là à dire qu’il n’y a pas eu d’impact sur le marché, ce serait faux. Car, cette tendance explique le tassement des prix dans les grandes agglomérations, notamment à Paris, comme le constate nos experts. Un marché parisien qui se retrouve dans le rouge, avec des prix qui chutent de 1,3% sur un an, et où les délais de vente sont dorénavant de 64 jours, soit deux semaines de plus qu’au printemps dernier !

Paris connaît un recul du prix au m²

Par ailleurs, on constate une tendance au rééquilibrage des prix sur l’ensemble du territoire. Car, pendant que la hausse des prix des logements anciens se poursuit en province (+7% entre le 2ème trimestre 2020 et 2021), les prix de ces mêmes types de logement connaissent une quasi-stabilité en Ile-de-France (+0,1% par rapport au 1er trimestre 2021).

Un ralentissement des prix qui concernent aussi bien les prix des maisons que ceux des appartements. Même si « comme pour l’ensemble du territoire, depuis le 4ème trimestre 2020, la hausse annuelle des prix des maisons en Ile-de-France est ainsi davantage marquée que celle des appartements » expliquent les notaires.

Notons au passage qu’à Paris, sur un an, les prix des appartements sont en recul pour atteindre le prix médian de 10 377 €(1) le m² au 3ème trimestre 2021 même si cette réalité n’est pas homogène dans tous les arrondissements.

Des prix orientés à la hausse en province

À partir des données des avant-contrats (contrats qui précèdent et préparent la conclusion de l’acte de vente), les notaires prévoient des progressions de +6% sur un an à fin novembre en France, hissé par un fort dynamisme en province, à près de +9%.

Cependant, il conviendra d’être attentif durant les mois à venir. On peut effectivement s’interroger : ces volumes importants ne seraient-ils pas le reflet de transactions qui, de facto, ne se feront pas plus tard ?

Cette interrogation est d’autant plus légitime que le ratio actuel (nombre annuel de transactions dans l’ancien / parc global des logements) est de 3,3 %, quand il était en deçà de 3% à la fin de l’année 2019. Un signe que le marché est en surchauffe.

Toutefois, tempèrent les notaires « si les taux bas et l’entrain collectif laissent augurer d’une fin d’année toujours haussière avec des volumes au-dessus du million, le marché immobilier pourrait reprendre ensuite le rythme observé avant la crise, avec un volume de transactions dans l’ancien oscillant autour du million ».

En conclusion on constate effectivement que le marché immobilier a réagi à sa façon à la crise sanitaire. Et que le marché de l’immobilier devrait continuer à bien se porter dans les mois qui viennent à la fois dans les volumes et dans les prix des transactions… et sans que Paris soit délaissée !

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